La disparition de la réflexion

 

Une haine pure et simple. Il y a ceux qui ignorent. Ceux qui ont peur de l’inconnu, cette peur universelle intrinsèque à l’être humain, qui renferme une incompréhension et crée des barrières semblant parfois inexpliquées, mais qui demeurent ouverts à la découverte. Et il y’a ceux qui détestent, tout simplement, qui ne cherchent pas à comprendre, à ouvrir leurs esprits très modestes et à accepter la différence. Ceux qui n’ont pas la connaissance d'une chose déterminée, des usages du monde. Des ignares. Excusez-moi du terme, mais je me permets tout de même de l’utiliser, car certaines personnes croient en un acquis permanent, ne sachant pas que ces privilèges obtenus au cours de leur existence n’est qu’une parcelle, qu’une simple goutte dans l’océan de l’apprentissage. Très chers lecteurs, faites-vous partie de ces gens qui ont une idée préconçue de toute chose sur cette Terre ? Faites-vous partie de ces gens qui ne se questionnement plus quant à la nature de ce jugement beaucoup trop anticipé? Et bien, je crois que votre lecture se termine ici. Ce fût un plaisir pour moi d’écrire ce court texte exprimant mon incompréhension face à ce système qui a défailli au dépend des philosophes écrivant d’une plume bien plus que soigné, une plume que seuls les plus ouverts pourront comprendre, ou du moins essayer.

Pour les autres…

Tout me semble dépourvu de sentiments

Je regarde haut mais ne voit que les profondeurs noires et obscures de l’océan

Je lutte pour garder cette flamme allumée, celle qui autrefois me permettait de voir les beautés de cette vaste étendue d’eau

Les couleurs ne sont plus que des palettes fades déposées au grain de l’univers

L’encre s’immisce sur cette feuille, s’y colle une rage ivre, la rage sculptant chacun de mes mots et chacune de mes pensées

Mon éclectisme avec ce monde semble se définir à une plume détachée des siennes, qui plane sans penser au danger des cieux, de la foudre et du tonnerre

Les idées inculquées ne sont que pur endoctrinement

Un endoctrinement si banalisé, que même les plus humanistes ne se questionnement plus

Les années passent sans que rien ne change

Même les choses les plus vieilles semblent renfermer une vérité encore jamais révélée.

J’espère pouvoir un jour contempler de nouveau la mer sans y voir l’avenir d’une humanité déchue

Rita Tahiri